J'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire || Elisabeth L. Thomas (Fini)
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Sujet: J'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire || Elisabeth L. Thomas (Fini) Ven 5 Nov - 14:53
Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille !.
♠ Elisabeth Lady Thomas ♠ 22 ans & Buisness Woman.
This is your Life.
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« Mademoiselle Elisabeth, votre père, souhaite s'entretenir avec vous... ». Assise dans le fauteuil de la grande bibliothèque de la demeure familiale, cette phrase fait alors écho , et Je me retourne, voici la Jeune domestique que mes parents viennent d'engager, Je la regarde, haussant légèrement un sourcil, ne prenant pas le temps de lui répondre, préférant filer voir mon père, Andrew Thomas, un homme d'affaire réputé dans tout l'Angleterre, il faut dire, que notre famille se hisse comme étant la troisième plus grande fortune du pays. Je m'avance sereinement dans les couloirs avant d'entrer dans son bureau, aussi grand qu'élégant, mon père a toujours eu ce don pour l'élégance. « Vous vouliez me voir père ? ». Il lève un sourcil, décrochant quelques secondes son regard d'un dossier, me souriant largement avant de se lever et de s'approcher de moi. « Ma chère Elisabeth, J'ai une grande nouvelle à t'annoncer... ». Je le regarde interloquée par cette future annonce, qu'est ce donc ? Je le regarde haussant doucement les épaules, ne quittant pas ce petit sourire en coin, alors qu'il me regarde en prenant une main dans la mienne. « Tu vas enfin pouvoir briller aux yeux du monde entier, et tout le monde saura quelle femme magnifique tu es. Tu t'envoles pour la Russie dans deux heures, à Saint-Petersbourg pour être plus exacte. Je viens d'investir une grande partie du capital de notre société dans un cabaret là-bas, pour aider un ami de la famille, Victor Kniasev, tu t'en rappelles non ? Et bien, il t'attend, après tout, tu es l'actionnaire majoritaire à présent, tu dois te rendre sur place et contrôler que tout se passe bien. ». La Russie, bon sang mais que voulez vous que Je fasse dans ce pays, ce n'était pas que le climat anglais me ravie mais celui de la Russie ne doit pas être plus glorieux. Puis...Un cabaret ? Quel drôle d'idée...Je le regarde, n'osant pas défier ses projets, préférant baisser légèrement le regard. « Très bien Père, Je me montrerais à la hauteur de vos ambitions me concernant ». Mon père a toujours eu une emprise considérable sur moi, Je n'ai Jamais su lui dire non, et cela m'a souvent Joué des tours...Il me regarde à nouveau. « Puis, tu vas être ravie, Je me suis entretenu récemment avec le patriarche Ford, et on dirait que le hasard fait bien les choses, car Gabriel, travaille là-bas, tu vas donc le retrouver, et ton charme et ta beauté, sauront le ramener ici au Pays, son père a été clair, il n'acceptera pas de le voir croupir dans cet endroit au milieu de traînées et d'ivrognes ». Je le regarde, tentant de garde la tête froide face à lui, un endroit rempli de traînées et d'ivrognes où il a investit une bonne partie de son argent, mon père n'a Jamais été logique..J'acquiesce, perdue, avant de préparer mes valises, entendant la sonnerie de la demeure, c'est le chauffeur qui m'attends me conduisant à l'aéroport ou après un enregistrement rapide de mes bagages, Je monte dans l'appareil censé me conduire à ma nouvelle vie...
Me voilà assise dans cet avion, à regarder par le hublot, pensant à mon arrivée dans ce pays, dans l'inconnu total. Je ne suis pas le genre de personne à me laisser démonter par les épreuves, et mon caractère froid en est la preuve parfaite. Les gens me voient comme quelqu'un d'hautain, de froid, de méprisant. Ils n'ont pas vraiment tord au fond et pourtant... « Je vous prie de bien vouloir m'excuser mademoiselle, mais vous ne seriez pas Elisabeth Thomas, la fille du célèbre homme d'affaire, Je vous ai reconnu à travers cette photographie dans ce magazine... ». cette voix m'interpelle et Je me retourne, un homme, une trentaine d'année, le costume bien ajusté, un regard rapide sur la page du dit magazine, une photo de famille, moi, mon père et ma mère Michelle. Un article présentant notre fortune, la gloire de mon père et de notre famille. Je me retourne vers lui levant un sourcil. « Quelle perspicacité, c'est bien moi en effet... ». Je ne lui prête pas vraiment attention avant de continuer à fixer le hublot à mesure que l'appareil décolle. Je sens son regard sur moi, et cela m'énerve au plus au point, mais Je ne dis rien, Je ne peux pas prétendre vouloir fare un scandale, les personnes de mon rang n'ont pas le droit à ce genre d'écart et pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque. « Quelle vie fabuleuse vous devez avoir tout de même.... ». Je me retourne alors le regardant froidement. « Argent, Luxe, célébrité, mensonges et hypocrisies sont autant de mots qui me font prétendre à une vie fabuleuse ? ». Il me regarde surprit par autant de froideur, passant un main gênée dans ses cheveux avant de reprendre la conversation, alors que mon visage est toujours aussi fermé. « Non..Je...Vous n'êtes pas heureuse alors ? ». Je soupire, lasse de tant de question et pourquoi lui répondrais-Je, pourquoi est ce que Je devrais prêter attention à un homme insignifiant, que Je ne reverrais sans doute Jamais. « Regardez moi, Je souris, Je suis heureuse, soit charmante et tait toi, vous connaissez ce dicton ? Et bien Je l'applique au quotidien en ce moment ». Je ferme les yeux me retournant vers le hublot, alors qu'il passe une main sur la mienne, surprise Je me retourne dégageant rapidement ma main, le regardant sans comprendre pourquoi cet espèce de brun in-condescendant tente de me parler, de me découvrir.« Une demoiselle aussi charmante que vous avec un visage aussi angélique, ne devrait pas être malheureuse puis Je suis certain que tous les hommes se battent pour vous... ». Un visage angélique, voilà ce que J'entends souvent et derrière ce visage se cache tout autre chose. L'amour, ah l'amour, il me parle de tout cela naturellement comme si nous étions amis hors ce n'est pas le cas Je le regarde alors qu'une hôtesse vient déposer deux coupes de champagnes devant nous. Je bois une gorgée pour me donner du courage. « L'amour ? Vous voulez savoir quel genre de fille méprisante Je suis ? Mon père m'a demandé quelque chose, il y a de cela quelques temps. Charmer le fils d'un aristocrate, il s'appelait Gabriel, il avait mon âge, et il était charmant, réellement charmant. Mon rôle ? Des sourires, des compliments, et un mariage de complaisance, pour redorer l'image de nos deux familles. J'ai Joué avec lui, de toute mes forces pour obtenir ce que Je souhaitais et Je n'ai pas mis longtemps à l'avoir, il est tombé éperdument amoureux de moi, nos fiançailles, le futur mariage, tout était en place... ». l'homme me regarde, surpris d'un tel aveux, et oui monsieur, le visage angélique regorge en réalité d'un être démoniaque sans coeur, c'est ce qu'il doit se dire à ce moment précis. « Mais tout ne s'est pas passé comme prévue mademoiselle ? ». Je me retourne, il me parle encore, il ose encore prétendre vouloir en apprendre plus, quel homme courageux, Je le regarde, amenant une gorgée de champagne dans ma gorge presque sèche après cette conversation. « Non. En effet. Jouer c'est bien beau, s'amuser des sentiments des autres aussi, mais un Jour, Le jeu a pris une autre tournure, moi, Elisabeth Lady Thomas, J'étais tombée amoureuse à mon tour, et Je l'ai su à mesure qu'il s'éloignait de moi, mon coeur meurtri devant vivre avec ce que J'avais fais, et c'est toujours le cas. ». Il me regarde presque peiné, s'excusant quelques minutes pour aller à ce que J'ai compris aux toilettes, Je soupire, un peu de répit, Je me retourne vers le hublot, fixant le ciel, les nuages. Gabriel voilà qu'il était, cet homme dont parlait mon père avant, le seul et unique homme que J'ai pu aimer.
« Et vous n'avez Jamais tenté d'arranger les choses avec ce...Gabriel ». le voilà qui reviens à sa place, me regardant, se tournant d'à moitié vers moi, Je le fixe, posant ma tête contre le siège, la tournant vers sa direction. « Je pars pour la Russie, mon père vient de m'apprendre qu'il s'y trouvé, et son mot d'ordre est de le ramener en Angleterre, et Je ne sais que faire, écouter ma raison, et obéir au patriarche ou écouter mon coeur et le laisser vivre sa vie là-bas à présent et peut-être en faire partie ». Je le regarde, perdue à présent, dire non à mon père, cela a toujours été chose impossible pour moi, pourtant devant les autres, Je ne suis pas cette fille soumise bien au contraire, Je suis une fille forte, qui ne montre que très rarement ses émotions, refusant de laisser la possibilité à une quelconque personne de percer ma carapace. L'homme me regarde à nouveau, buvant une gorgée du liquide pétillant de sa coupe avant de se relancer. « Rien n'est simple alors...et pourtant à voir les photographies et ces sourires, tout le monde vous envie en Angleterre, les Jeunes filles veulent vous ressembler, les hommes vous capturer, les femmes vous Jalousent, et au fond, là vous vous révéler comme une âme perdue... ». Je baisse le regard, il est psychologue ? Passons, il n'a pas tord au fond, l'argent fait beaucoup mais soigner votre coeur des maux qui l'envahissent oh çà non il ne pourra Jamais le faire. « Les sourires ne sont que de complaisance, et le reste aussi. J'ai vingt deux ans et Je me retrouve à la tête en quelque sorte d'un empire, ce n'est pas mon choix, mais celui de mon père, Je me tais, et J'accepte. Je voudrais pouvoir vivre une autre vie par moment et ne pas voir ma vie étaler à la une de la presse, mais c'est ainsi, Je suis née avec une cuillère d'or dans la bouche, à moi de l'assumer à présent. ». L'homme saisit alors ma main et étrangement Je me laisse faire le regardant, alors qu'il replace une mèche de ma chevelure dorée derrière mon oreille. « Vous voulez que Je vous dise, vous êtes une femme exceptionnelle, et vous pouvez vous montrer aussi froide et intrépide que vous le souhaitez,au fond, là vous venez de me prouver à moi en tout cas que vous aviez un coeur, un coeur malheureux certes, mais quel coeur ne l'a pas été un jour. Vous avez des rêves, et l'un d'entre eux est sûrement de retrouver cet amour perdu. Votre père a énormément d'influence, mais vous allez arriver dans ce pays inconnu pour voir, il serait temps de voler de vos propres ailes non ? ». Mon dieu que cet homme lis en moi comme dans un livre ouvert, tellement que J'avale difficilement ma salive en le regardant. Je m'apprête à lui répondre alors qu'une voix se fait entendre dans l'appareil, notre avion va atterrir, Je soupire, reprenant le contrôle de mes émotions, ajustant ma veste de tailleurs avant de le regarder. « Oubliez, Oubliez tout cela, et considérez moi simplement comme Elisabeth Lady Thomas, une fille qui va réussir, et qui écrasera tout le monde sur son passage s'il le faut, une fille froide et hautaine, celle que vous avez découvert en arrivant ici. Je ne suis rien de tout ce que vous avez dit. ». Chassez le naturel il revient au galop quand Je vous disais que personne ne pouvez réellement percer ma carapace. Surprise et déçu de mon attitude il se lève, me laissant passer avant de saisir mon bras. « A trop vouloir vous cacher de la vérité, c'est à coté de votre vie que vous allez finir par passer... ». Je hausse un sourcil, me délivrant de son étreinte avant de sortir de l'appareil.
Je quitte cet homme qui durant un vol de quelques heures à réussi à me voir sous mon vrai Jour, Je secoue la tête en y repensant, l'être humain quel étrange mécanisme, suffit d'une personne pour vous comprendre réellement, mais très de bavardage, Je suis à présent sur le sol Russe et c'est le moment de briller non ? « Mademoiselle Thomas ». Un homme s'approche de moi, me souriant, il se présente, c'est le directeur du cabaret, Je lui souris, quel homme charmant. Nous montons à l'arrière de la voiture qui est venu nous chercher alors qu'il baratine les oreilles avec la rénovation de ce cabaret, évidemment que cela m'intéresse mais à vrai dire là tout de suite, Je ne pense qu'à le revoir, lui Gabriel. « Monsieur Kniasev, Je suis ravie de vous entendre parler de cela avec autant d'entrain, mais Je préfèrerais le voir de mes propres yeux. Et surtout de voir si l'investissement de mon père est à la hauteur de ses espérances. ». Décontenancé, l'homme se contente de sourire en coin. Les affaires n'attendant pas et Je l'ai très rapidement appris. Nous voilà à présent devant le cabaret, un lieu fantasque pour certains, Je regarde la grande affiche illuminée, il fait nuit déjà, et le froid est bien présent. Il pousse les deux grandes portes d'entrée me laissant passer. Elisabeth Lady Thomas vient de se faire son entrée au cabaret Araskov....Il ne reste plus qu'à Jouer maintenant.
Who are you ?
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> Prénom &/ou pseudonyme : L'inconnue. > Age : 21 ans. > Comment as tu connu le forum ?: AHAH...Mystère. > As tu des doubles comptes ?: Maybe. > Un petit plus ? : Nop. > Code du règlement : Validé par Elena.
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Sujet: Re: J'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire || Elisabeth L. Thomas (Fini) Ven 5 Nov - 18:21
Bienvenue (:
Elena N. Mikhaïlov
I'm The queen Here.
Messages : 397 Date d'inscription : 23/10/2010 Localisation : Au cabaret.
Sujet: Re: J'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire || Elisabeth L. Thomas (Fini) Ven 5 Nov - 18:24
J'ai validé le code. Bienvenue & amuse toi bien ! Un de mes collègues admin passera te valider.
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Sujet: Re: J'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire || Elisabeth L. Thomas (Fini) Ven 5 Nov - 18:53
Lizzie chérie, heureux de te revoir ♥.
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Sujet: Re: J'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire || Elisabeth L. Thomas (Fini) Ven 5 Nov - 19:01
Merci. Gabriel...♥.
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Sujet: Re: J'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire || Elisabeth L. Thomas (Fini) Ven 5 Nov - 19:08
Eh bien tout me semble parfait ♥ Je te valide , te donne ta couleur et déplace ta fiche .
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Sujet: Re: J'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire || Elisabeth L. Thomas (Fini) Ven 5 Nov - 19:10
Merci bien (:
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Sujet: Re: J'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire || Elisabeth L. Thomas (Fini) Ven 5 Nov - 19:53
Bienvenue à toi... (:
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Sujet: Re: J'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire || Elisabeth L. Thomas (Fini) Ven 5 Nov - 20:40
Anne-Marie
Bienvenue ! : )
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Sujet: Re: J'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire || Elisabeth L. Thomas (Fini)
J'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire || Elisabeth L. Thomas (Fini)
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