Diane Nicole Kennedy
33 ans, chanteuse

This is your Life.

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Comment ne pas réussir sa vie lorsqu’on a à la fois l’intelligence et la beauté ? C’est forcément la question que les gens se posent en me voyant et en apprenant à me connaitre. Mais je vais vous dire, bien que mon histoire ait un début tout à fait banal, elle prouve que le désir de vivre aura toujours le dessus sur la rectitude et le devoir, comportement austère qu’on m’a toujours demandé d’avoir lorsque j’étais jeune. Je suis née quelque part dans la banlieue de Londres, mais attention, aucune connotation, je vivais dans un quartier plutôt huppé. Mes parents ne voulaient pas habiter au centre ville pour ne pas faire de moi une « citadine ». Fille unique, je me sentais abandonnée et profondément seule dans cette grande maison à la campagne. Evidemment, mes parents n’étaient jamais la. Mon père dans le marketing, ma mere agrégée de lettres. J’ai eu une éducation de WASP (white anglo saxon protestant) et suis très vite devenue la fille modèle que tout le monde adulait, bien que je savais qu’il manquait quelque chose dans ma vie. Je me suis lancée dans des études d’arts et ai publié une thèse sur la céramique. Mais à côté, j’étais secrètement inscrite au conservatoire de musique en chant lyrique. Cette passion m’était venue un jour ou mes parents m’avaient amené à l’Opéra. J’avais envie de dégager une aura, comme ces cantatrices, j’étais attirée par le pouvoir, alors que dans mon milieu on est humble et on se contente de ce qu’on a. Peu après mes études, je me suis mariée, par convenance sûrement, à un jeune homme tout à fait recommandable, mais qui m’a très vite ennuyée. Nous vivions dans un appartement victorien, et il n’y a rien à dire sur notre terne vie, j’étais devenue professeur d’Arts appliqués, dans le droit chemin de ma mère.

Un beau jour, j’ai reçu un appel de mon professeur de chant. Il avait des projets pour moi, des grands projets. « Tu chanteras avec le Bolchoi, viens en Russie, je te présenterai aux plus influents, tu as un talent somptueux, et en plus tu es belle. » Je me suis dit pourquoi pas ! J’ai dit à mon entourage que j’allais écrire un article de recherche sur les motifs de céramique d’Alexandre II, et je suis partie. A partir de la, tout a changé à jamais. Arrivée à St Petersburg, je n’ai jamais pu rencontrer mon professeur de chant car il avait eu un accident de voiture mortel. Dépitée, le soir de mon arrivée, je suis rentrée par hasard dans un cabaret, et j’ai découvert un monde de lumières et de strass, un monde de pouvoir, un monde ou je pourrais m’élever et me faire connaître, et peut être un jour intégrer l’Opéra Russe. Quand je suis arrivée, un homme chantait, un anglophone sans aucun doute. Je n’étais pourtant pas du tout dans ce genre de musique, mais je fus envoutée. Peu après la représentation, je le croisai au bar du cabaret. Il fallut un regard, et il m’offrit un verre, et un autre. Je ne savais plus qui j’étais, comment expliquer cette sensation double : joussive et funeste. J'ai passé la nuit avec lui. Dans mon esprit, des images de notre étreinte sont restées gravées, c'était la première fois que je m'adonnais autant au jeu de l'amour et j'ai vécu une expérience unique. Le lendemain, j’ai pris le premier avion pour Londres. J’ai tout avoué à mon mari. Dégouté de voir que je lui cachais tant de choses depuis des années, il n’a pas voulu me pardonner et a voulu divorcer. Parallèlement, je suis devenue la honte de la famille, « You’re a hore, don’t ever think of coming back here ». Alors j’ai quitté mon ancien cocon et me suis installée ici, à St Pet’. Par miracle, ils m’ont engagé comme chanteuse au cabaret. Avec une voix lyrique, on peut faire tout ce qu'on veut, et il s'avère en plus que j'ai composé deux trois chansons "lounge" qui ont plu à l'audition.

L'homme mystérieux que j'avais rencontré m'a salué, juste avant ma première représentation. Je ne sais pas pourquoi, j'ai repensé à cette nuit là lorsque que je me suis mis à chanter, et je me suis libérée de mes conventions sur scène, grâce à cette pensée. Le public a salué mon côté "naturel et enjoué". Dans ce monde, il ne faut pas penser aux conséquences. Nous nous sommes revus, et sommes devenus amants. Notre relation est libre, nous jouons tous les deux au jeu de la dissimulation. Il y a deux mois, le cabaret à pris feu. Il y a deux mois, je me suis dit que je pourrais auditionner à l'Opéra pour voir... ce fut un fiasco, et je m'en remets à peine. La vie au cabaret me plait, mais l'Opéra c'était mon rêve, peut-être dois je encore m'améliorer. Le cabaret ouvre à nouveau ses portes, je vais y retourner bien sûr, mais qui sait ce qu'y m'y attends...

Who are you ?

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> Prénom &/ou pseudonyme : Emma.
> Age : Twenty
> Comment as tu connu le forum ?: C’est un admin qui m’y a entrainé .
> As tu des doubles comptes ?: Non.
> Un petit plus ? : + non, un grand plus

> Code du règlement : Validé par Robert J. F. Elias Jr.

*oh mon Dieu*
Moi j'aime (a) ♥
Le seul truc, c'est qu'on s'est déjà revu et que nous sommes en couple libre (a)

Luv ya ♥

• Bievenue à toi jolie Diane , je te souhaite bonne chance pour la suite . Tu pourras postée une fois validées mais tu dois etre au courant